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Archive for the ‘Corruption’ Category

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Cinq informations judiciaires ont été ouvertes dans l’affaire de la fraude à la TVA sur le CO2, qui aurait fait perdre au fisc 1,5 milliard d’euros. Mais les poursuites se concentrent sur quelques profils. La responsabilité des intermédiaires et de l’administration reste taboue.

Emprunter un jet privé pour aller au ski peut coûter très cher. Fabrice S., incarcéré depuis l’hiver dernier, en sait quelque chose. Il est soupçonné d’avoir participé à la fraude à la TVA sur le marché du CO2, qui place aujourd’hui le pôle financier du tribunal de grande instance de Paris en ébullition. Selon nos informations, pas moins de cinq informations judiciaires sont en cours, confiées à quatre juges d’instruction.

Chèque douteux et Aston Martin

C’est bien la facture d’un week-end à la montagne qui a mis la puce à l’oreille d’un policier versaillais qui épluchait les comptes de Fabrice S. pour une histoire de chèque douteux. Et peut-être aussi l’Aston Martin. Au départ, le commerçant vendait du textile sur les marchés. Un business prospère, spécialisé sur la distribution de jeans Diesel et de Converse. Marié, père de deux enfants et très impliqué au sein de la communauté juive de la banlieue parisienne où il réside, Fabrice S. ne donne a priori pas dans le bling-bling. Jusqu’à 2009, où les affaires décollent un peu trop vite, selon les enquêteurs. Lesquels soupçonnent aujourd’hui l’homme de s’être enrichi en participant au grand tournoi de « fraude au carrousel » sur le CO2, qui a allégé les caisses de l’État français de 1,5 milliard d’euros entre 2008 et 2009, selon un spécialiste du marché. Les fraudeurs achetaient des quotas hors taxes à l’étranger, et les revendaient taxes comprises en France avant de disparaître avec 19,6 % de bénéfice.

Gérant de fait

https://i0.wp.com/blog.ulurubeagle.com/wp-content/uploads/2009/01/fraude-300x300.gifSelon un proche du dossier, il est accusé d’être gérant de fait de la société Nathanael, une société de textile dont les comptes reflètent des mouvements de fonds impressionnants, soit 263 millions d’euros en deux mois transférés à l’étranger. La justice le soupçonne d’avoir extorqué quelque 43 millions d’euros au fisc, entre mars et le début du mois de juin 2009. Un de ses comparses, Aroun C. s’est réfugié en Israël, où il a été entendu par la police israélienne cet été. Sachant qu’Israël n’a pas d’accord d’extradition avec la France, les juges craignent que Fabrice S. suive le même chemin. Pourtant, son profil tranche avec les autres personnes mises en examen, dont l’implication dans cette fraude semble nettement plus réfléchie.

Sous les verrous

À commencer par Grégory Z., également sous les verrous. Gérant de la société Crépuscule, ce dernier était plutôt bien introduit dans la finance carbone. Sa société était d’ailleurs membre du marché du CO2 français depuis mai 2007, soit avant même la création de la place de marché BlueNext, fin 2007, qui a hérité des actifs de Powernext. « Au printemps 2009, quand on a appris que Gregory Z. s’était fait choper, on était surpris », assure un intervenant du marché.

À bien y regarder, Fabrice S. et Gregory Z. n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est le fait d’avoir momentanément partagé une cellule à la prison de la Santé…, un comble alors que les deux détenus le sont notamment pour éviter une circulation d’informations entre les protagonistes. Avec ses bureaux fantômes, installés boulevard de Sébastopol, dans une société de location de bureaux, et les multiples identités et sociétés avec lesquelles elle travaillait, Crépuscule a pris grand soin de dissimuler ses activités, tout en soignant ses relations. Ce qui est également le cas de bon nombre d’intermédiaires du marché du CO2, qui couraient les colloques et les cocktails en 2008 et 2009, et se font aujourd’hui plus discrets.

Voltalia sur la sellette

http://les4elements.typepad.fr/.a/6a00d83529ea3953ef0148c699ea95970c-800wiLa société Voltalia, cotée au Marché Libre et membre de BlueNext, qui génère des crédits de CO2 notamment en Guyane et au Brésil, avec des actionnaires prestigieux au capital, comme la famille Mulliez ou la Caisse des dépôts, aurait ainsi servi d’intermédiaire à la société Nathanael pour accéder au marché du CO2, selon certains témoignages recueillis par la justice. Contacté par « La Tribune », Robert Dardanne, le PDG de Voltalia, s’est refusé à tout commentaire.

Fraude avérée

D’autres structures, dont TerraNova Market, qui était membre du marché du CO2 de longue date, seraient aussi impliquées dans les montages. Elles ne sont cependant pas inquiétées par la justice. La société Nathanael est au contraire arrivée tout à la fin de la période de fraude : les transferts de fonds suspects qui lui sont reprochés portent sur trois mois, de mars à juin 2009. Une période où la fraude n’était plus une hypothèse. Les mouvements suspects reprochés à une des sociétés travaillant avec Nathanael, Max Sky, inquiétaient BlueNext dès le mois de mars. « Il y a eu des alertes, la taille de la négociation était supérieure à la moyenne d’une journée », a expliqué cet été la directrice juridique de BlueNext aux enquêteurs.

La Caisse des dépôts et consignations, actionnaire de BlueNext à 40 % mais aussi gestionnaire du registre de quotas de CO2, avait de son côté mis en garde dès le mois de décembre 2009 les services de Bercy. Et, selon nos informations, le cabinet de Christine Lagarde avait aussi été destinataire, le 30 janvier 2009, d’un courrier de la part du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Augustin de Romanet. Lequel alertait sur le risque de fraude, en réclamant la suppression de l’impôt.

Il faudra plusieurs réunions entre les parties prenantes, c’est-à-dire la CDC et les cabinets d’Éric Woerth, alors ministre du Budget, et celui de la ministre de l’Économie, avant que la décision soit prise, le 15 mai 2009, de supprimer la taxe, lors d’une réunion au cabinet du ministre. Et trois semaines de plus pour sa mise en oeuvre, début juin. Une lenteur regrettable : entre le 15 mai et le 9 juin, date de la suppression effective de la TVA, 1,24 milliard de tonnes de CO2 ont été échangées sur BlueNext. Si l’on considère que 90 % des échanges étaient le fait de fraudeurs, et un prix moyen de 14,31 euros par tonne de CO2 sur la période, la perte pour le fisc dépasse les 300 millions d’euros. En moins de trois semaines.

Neuf enquêtes préliminaires et cinq informations judiciaires

Dix-huit mois plus tard, neuf enquêtes préliminaires ont été ouvertes à Paris. Et cinq informations judiciaires sont en cours, réparties entre quatre juges du pôle financier du tribunal de grande instance. Le juge Jean-Marie d’Huy a hérité de deux autres dossiers en plus de Crépuscule, tandis que Renaud Van Ruymbeke s’est attelé à une des instructions. Les juges Aude Buresi et Guillaume Daieff, du pôle de lutte contre la délinquance astucieuse, créé en 2009 et rattaché au pôle financier, sont chargés du dossier Nathanael. Le partage des dossiers entre quatre juges d’instruction, alors que le pôle financier en compte onze, témoigne de l’ampleur de l’affaire, même si, de l’aveu d’une source proche de l’enquête, « les moyens alloués à la lutte contre la fraude sont limités ».

Désinvolture à Bercy

Si les services du TGI sont mobilisés, ceux de Bercy manifestent en revanche une certaine désinvolture. Dans le dossier Nathanael, le Trésor a attendu plusieurs mois d’instruction avant de se porter partie civile, très récemment. Les poursuites ne semblent pas constituer une priorité pour le Trésor, principale victime de la fraude estimée à 5 milliards d’euros par Europol, dont 1,5 milliard en France.

Un pas en avant au Danemark

Le Danemark, dont le registre des quotas de C02 a attiré plus de 1.200 participants en 2009 lors du pic de fraude à la TVA, vient de faire un pas en avant pour mieux comprendre ce qui s’est passé. La commission des Finances du Parlement danois a en effet mandaté, la semaine dernière, la Cour des comptes locale (Rigsrevisionen) pour établir un rapport sur le sujet. Dans un premier temps, le Rigsrevisionen se consacrera à analyser la responsabilité du gouvernement danois, lors de la fraude, en 2008 et 2009. Et plus, précisément, celle du ministère de l’Environnement qui gérait le registre des quotas. L’actuelle commissaire européenne à l’Environnement, Connie Heddegard, était alors ministre de l’Environnement.

La faculté d’ouvrir des comptes de quotas était théoriquement ouverte à tout détenteur de carte d’identité, mais le registre danois a poussé le laxisme un peu plus loin que les autres en supprimant tout type de contrôle. La Caisse des Dépôts et Consignations, qui tenait le registre en France, demandait au moins un extrait des comptes d’une société. Ce qui ne l’a pas empêché d’héberger, en masse, des profils étonnants : des traders ne disposant que d’adresses de courriels ou de téléphones portables à Hong-Kong. Mais en nombre plus restreint. De nombreux ressortissants français étaient par ailleurs inscrits sur le registre danois.

Justice internationale

Selon Rasmus Borup, du secrétariat général du Rigsrevisionen, la seconde partie de l’enquête concerne « une coopération internationale entre les cours des comptes des autres pays concernés par la fraude ». Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Pologne auraient déjà assuré la cour des Comptes danoise de leur collaboration. En France, « la Cour des comptes n’a pas encore été contactée », constate Christian Descheemaeker, président de la septième chambre en charge des questions d’environnement. Laquelle avait remis en 2008 aux commissions des Finances du Sénat et de l’Assemblée un référé sur le marché des quotas, et continue de s’intéresser au dossier.

Via : La tribune.fr

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Le patron d’une société pétrolière américaine, accusé par l’Etat et le président centrafricains de « diffamation, menaces et escroquerie« , a été condamné à Bangui à 5 ans de prison et à 152 millions d’euros de dommages et intérêts, selon l’avocat des plaignants vendredi.
M. Jack Grynberg, qui dirige la société pétrolière RSM Production Corporation, « a été condamné (jeudi) pour diffamation, menaces et escroquerie à une peine de cinq années (de prison) ferme avec mandat d’arrêt international », a déclaré à l’AFP Me Emile Bizon.

Selon lui, le patron, qui s’était fait représenter au procès en décembre à Bangui, doit également verser des « dommages et intérêts de 100 milliards de FCFA (152 millions d’euros) au total« .
Cette somme se répartit entre 75 milliards de FCFA (115 millions d’euros) pour l’Etat centrafricain, 15 milliards de FCFA (23 millions d’euros) au chef de l’Etat François Bozizé et 10 milliards de FCFA (15 millions d’euros) au ministre des Mines Sylvain Ndoutingaï, tous plaignants.
Au centre de cette bataille judiciaire se trouve un différend autour de l’exécution d’un contrat pétrolier dans le nord du pays.

Obtenu par RSM Production Corporation sous la présidence d’Ange-Félix Patassé (1993-2003), ce contrat avait été suspendu par M. Grynberg après le coup d’Etat de M. François Bozizé en 2003, jugeant qu’il s’agissait d’un « cas de force majeur », a expliqué Me Bizon.
Selon l’avocat, le contrat entre la Centrafrique et la société était entaché d’« irrégularités » alors que M. Grynberg a souhaité qu’il soit prorogé suite à la suspension, a-t-il poursuivi.

M. Grynberg a été condamné pour avoir accusé MM. Bozizé et Ndoutingaï « de lui avoir demandé des pots-de-vin à hauteur de deux millions de dollars (près de 1,5 million d’euro) » devant une juridiction américaine devant laquelle il a « obtenu une condamnation à hauteur de 5 millions » de dollars (plus de 3,7 millions d’euros), a dit l’avocat.

Via : Les Échos.fr

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Bakchich a déterré un câble diplomatique passé inaperçu sur le site WikiLeaks. Où l’on apprend que les bandits israéliens règnent désormais sur le crime organisé mondial.

Comme une odeur de Coppola chaud dans l’arrière-cuisine israélienne. Un câble diplomatique daté de mai 2009, déniché par Bakchich sur le site WikiLeaks, déroule le film des parrains en Terre promise, façon Francis Ford.

https://i0.wp.com/a7.idata.over-blog.com/4/03/33/13/Mafiapremieredecouv.jpgLe scénariste : James Cunningham, ambassadeur des États-Unis en Israël. Les protagonistes : les gredins du crime organisé israélien. L’intrigue : leur influence grandissante au sein de l’État juif, leurs réseaux en Europe et outre-Atlantique. Une bien noire histoire où l’on apprend qu’à l’origine « cinq ou six familles ont traditionnellement dominé le crime organisé en Israël ». Mais que, « ces dernières années, il y a eu une forte augmentation de la portée et de l’impact de nouveaux réseaux ». Le contrôle d’une région par famille, c’est fini !

« L’ancienne école cède la place à une nouvelle race de la criminalité, plus violente », note l’ambassadeur. Fondée sur « une meilleure connaissance des explosifs de haute technologie, acquise au contact du service de défense des forces israéliennes ». Pour une dernière volonté : « Recourir à la violence aveugle. »

Empreinte russe

Une arme fatale à la hauteur de leur folie des grandeurs. Les nouveaux parrains israéliens « jouent maintenant un rôle significatif dans le commerce mondial de la drogue, fournissant à la fois le marché de la consommation locale et servant de point de transit vers l’Europe et les États-Unis ». Et l’émissaire américain de rapporter qu’en mars 2009 la police nationale a arrêté 12 suspects « dans ce qui est considéré comme le plus grand réseau de trafic humain mené par Israël à ce jour ». Soit la « contrebande de milliers de femmes de l’ancienne Union soviétique, forcées de travailler comme prostituées en Israël, à Chypre, en Belgique et en Grande-Bretagne ».

Dessin de Large

L’ogre rouge, replet de billets verts, n’est jamais très loin. Il est, en terre sainte, comme à la maison. Ainsi, « de nombreux oligarques russes d’origine juive et des membres du crime organisé ont obtenu la citoyenneté israélienne, ou, du moins, conservent leur résidence dans le pays ».

Et voyager avec un visa ? Pas de problème ! Au printemps 2009, trois noms du milieu ont pu participer, à Las Vegas, à une « convention sur les métiers de la sécurité ». Des petits soins possibles à une condition : avoir un casier judiciaire blanc comme neige, en évitant les condamnations pénales. En langage diplomatique, cela donne : « Des Israéliens connus pour travailler ou appartenir à des familles du crime organisé ne sont pas automatiquement inéligibles pour voyager aux États-Unis. »

Soutiens politiques

Au niveau des soutiens politiques de l’organisation, l’ambassadeur a sa petite idée sur le sujet. Ainsi de la députée du Likoud Inbal Gavrieli, élue en 2003, « fille d’un patron présumé du crime » et qui a tenté d’« utiliser son immunité parlementaire pour bloquer les enquêtes dans les affaires de son père ». Et de s’interroger sur la mesure « dans [laquelle] les éléments du crime organisé ont pénétré l’establishment israélien et corrompu des agents publics »… Jérusalem, j’ai rusé l’âme.

Via : Bakchich.fr

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On connaît maintenant l’identité des trois personnes mises en cause dans l’affaire d’espionnage industriel qui fait l’actualité de ce milieu de semaine.

Il s’agit pour le plus gradé d’entre eux de Michel Balthazar, membre du comité de direction de l’entreprise et directeur de l’Amont, autrement dit du service qui pilote les futurs projets du groupe.

Le second mis en cause n’est autre que son adjoint, Gérard Rochette, qui est également en charge de la partie recherche, et enfin Matthieu Tenenbaum, quant à lui adjoint au directeur du programme « voiture électrique ».

Matthieu Tenenbaum qui expliquait récemment aux Israéliens que : « 2 éléments fondamentaux sont à l’origine du choix d’Israël pour accueillir le projet Renault – Better Place pour le développement de la voiture électrique : l’aspect géographique et l’aspect politique. »

Via : Le Clan des Vénitiens

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Le ministère de la Culture a fait valoir le 2 décembre son droit de préemption sur quatre cahiers de mémoires et une centaine de documents ayant appartenu à Louis Ménard, greffier en chef à la Cour de cassation lors du premier procès en révision d’Alfred Dreyfus en 1899.

Pour 1.800 euros, le directeur des archives départementales des Hautes-Pyrénées François Giustiniani a pris possession au nom du ministère des écrits d’un fonctionnaire qui, sans avoir été un des acteurs de premier plan du grand scandale de la Troisième République, a vu passer à la Cour de cassation, généraux ou politiciens, a entendu certains d’entre eux déposer, a parlé à d’autres avant ou après leur audition.

Cela “ne va pas révolutionner l’histoire de l’affaire Dreyfus”, concède François Giustiniani. Mais ce qui pourra intéresser les historiens, au-delà du regard de l’intérieur, “c’est la vision d’un homme qui est antidreyfusard” et qui jette une autre lumière sur certains dreyfusards, agissant “non pas nécessairement par sens de la justice, par grandeur d’âme (tout le mmonde n’est pas Zola) mais par intérêt”.

Louis Ménard « évoque un conseil des ministres où Brisson aurait dit qu’il fallait faire en sorte de laver Dreyfus des soupçons parce que les Républicains ( ce sont des mots que cite Ménard ) devaient beaucoup à l’or des juifs« .

Via : Le Figaro.fr

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Frères brouillés, amis manipulés, magistrat révoqué, sur fond de trafic de chèques et sociétés écrans... L’affaire de blanchiment du Sentier II a pris lundi des allures de petits règlements de comptes entre amis, au premier jour de son examen en appel.

Avec neuf prévenus, dont seulement sept physiquement présents, le procès devant la chambre 5-12, dans une petite salle lambrissée du 2e étage du palais de justice de Paris, n’a plus grand-chose à voir avec les deux méga-procès du Sentier en première instance.

« Sentier I », affaire d’escroquerie découverte en 1997 dans le quartier parisien de la confection, s’était soldée par 88 condamnations en 2002; « Sentier II », blanchiment d’argent frauduleux mis au jour dans la foulée de la première affaire, par 104 condamnés en 2008.

Le blanchiment était essentiellement basé sur l’échange entre la France et Israël de chèques contre de l’argent liquide et permettait à des sociétés et associations de dissimuler au fisc une partie de leurs revenus.

Au final, moins d’une dizaine de condamnés de « Sentier II » ont fait appel.

Parmi eux, deux animateurs présumés de réseaux de blanchiment, Georges Tuil, 57 ans, et Albert Bussu, 45 ans, condamnés respectivement à cinq et quatre ans de prison ferme, sont en fuite et ne viendront pas.

« Venir en France signifierait être arrêté immédiatement », a expliqué l’avocate de Georges Tuil, ressortissant israélien.

Bien présent en revanche, Jean-Louis Voirain, 66 ans, ancien procureur adjoint du parquet de Bobigny révoqué en 2004, conteste sa peine de trois ans de prison dont 20 mois ferme pour corruption passive et trafic d’influence.

Son avocat, Jacques Vaslin, a déploré le « tintamarre judiciaire et médiatique » durant l’instruction et le premier procès, avant d’appeler la cour à « étudier le dossier en toute indépendance d’esprit ».

Les six autres prévenus font appel de peines de prison avec sursis et d’amendes dont ils ont écopé pour recel ou complicité, et font figure de seconds couteaux décidés à démontrer qu’ils ont été victimes de leurs relations.

« Je n’ai jamais participé à aucun des faits qui me sont reprochés », a lancé un expert-comptable, Jean-Luc Cohen, se disant « victime de sa proximité » avec son frère, lui aussi condamné (mais qui ne fait pas appel).

« J’ai été manipulé par mon frère« , a également accusé un gérant de société.

« Je suis toujours prêt à rendre service, je suis tombé dans un piège », a lancé un ancien chef d’entreprise, Ouzifa Trabelsi. Absent lundi matin, il était là l’après-midi, expliquant venir spécialement de Tunisie pour son procès.

« J’ai fait d’autres bêtises dans ma vie et j’ai été relaxé. Là, j’ai rien fait et j’ai été condamné! », s’est indigné un agent commercial.

Les cas des prévenus sont examinés un à un, en fonction des réseaux de blanchiment auxquels l’enquête les a associés. Le procès est prévu jusqu’au 15 décembre, mais pourrait se poursuivre trois jours début janvier si besoin.

Il ne reste en appel qu’une partie civile, le conseil régional d’Ile-de-France, victime de l’affaire du Sentier pour avoir, notamment, versé des subventions à des entreprises pour des emplois fictifs.

En première instance, l’intérêt s’était surtout porté sur le rôle de quatre banques, dont la Société Générale, qui étaient poursuivies pour avoir laissé transiter chez elles de l’argent frauduleux. Or, les banques ne sont plus de la partie: elles ont été relaxées et le parquet n’a pas fait appel.

Le procès, qui se déroule les lundis et mardis toute la journée, ainsi que les mercredis après-midi, reprend mardi à 09H30.

Via : AFP.com

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Quelque 5500 personnes ont reçu frauduleusement aux Etats-Unis 42,5 millions de dollars payés par l’Allemagne en se faisant passer pour des victimes de la Shoah dans le cadre d’une vaste escroquerie, a annoncé mardi un procureur fédéral de New York.

Dix-sept personnes, en majorité d’origine russe, ont été inculpées dans cette affaire. Six d’entre elles font partie de l’organisation « Claims Conference« , basée à New York et qui vient en aide aux personnes qui ont été victimes du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, dont elles détournaient les fonds, selon un communiqué du bureau du procureur, Preet Bharara.

L’escroquerie exploitait les différents cas d’indemnisation, financés par l’Allemagne, prévus par la Claims Conference.

Quelque 4.957 personnes ont ainsi frauduleusement reçu un versement de 3.600 dollars entre 2000 et 2009, pour un montant total de 18 millions de dollars, en prétendant avoir été contraintes de quitter leur ville d’origine à cause des nazis.

Quelque 658 personnes ont également reçu des versements mensuels de 411 dollars, pour un total de 24,5 millions de dollars, après avoir affirmé avoir vécu dans des ghettos pendant 18 mois ou plus, ou dans des camps de travail ou de concentration pendant six mois ou plus.

Le procureur de New York a indiqué que les personnes inculpées, qui résident toutes à New York, étaient passibles de peine allant jusqu’à 60 ans de prison et 750.000 dollars d’amende.

Via : Liberation.fr


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Une enquête préliminaire a été récemment ouverte à Paris après une plainte pour corruption visant Guy Wildenstein, un héritier, proche de l’UMP, du richissime collectionneur Daniel Wildenstein, a-t-on appris vendredi de sources proches de l’enquête.

En conflit avec les fils du collectionneur, décédé en 2001, sa veuve, Sylvia Roth, a porté plainte le 20 septembre à Paris pour corruption active et passive et trafic d’influence.

Elle accuse notamment Guy Wildenstein d’avoir dissimulé au fisc et aux autres héritiers une large part de l’immense fortune, évaluée à plusieurs milliards d’euros, de Daniel Wildenstein.

Cette fortune est en partie composée de plusieurs milliers de toiles de maîtres, de Rembrandt, Picasso, Courbet ou encore Watteau et Fragonard, entreposées dans des fonds offshore («trusts»).

Eric Woerth et François Baroin alertés depuis mai 2007

Le parquet a ouvert le 26 octobre une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), selon ces sources. L’avocate de Mme Roth, Me Claude Dumont-Beghi, a adressé plusieurs courriers aux deux ministres du Budget successifs depuis mai 2007 – Eric Woerth et François Baroin – pour les alerter sur cette fraude fiscale présumée, sans qu’ils ne réagissent, selon elle.

«Guy Wildenstein est un membre du Premier cercle (le groupe des plus riches donateurs de l’UMP, animé jusqu’en juillet par M. Woerth), il a des appuis». Guy Wildenstein, qui dirige une grande galerie à New York, a par ailleurs été décoré en 2009 de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy.

Via : Le parisien.fr

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Le site d’information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.

Selon Médiapart, la réforme « va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition » et sera donc « propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près ». Parmi les opérateurs privés d’ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

« Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée en famille », écrit Médiapart, « l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation ». Le site ajoute : « Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. »

« Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée », écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d’Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. « Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation? », demande Médiapart. « Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat? »

L’enjeu n’est pas mince. Le marché pourrait représenter « 40 à 100 milliards d’euros » : en fonction de l’aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c’est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un « business plan » confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de « 17% » d’ici dix ans.

Via : Nouvel Obs.com

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La Une du journal Libération

Dans son édition du lundi 18 octobre, Libération affirme avoir rencontré « dans le fief de Dassault, un jeune des Tarterêts » qui dit « avoir reçu 100 000 euros pour apporter des votes à la liste du milliardaire« . L’élection municipale partielle de Corbeil-Essonnes (Essonne), qui fait suite à l’annulation par le Conseil d’Etat du scrutin d’octobre 2009, aura lieu les dimanches 5 et 12 décembre.

Le quotidien cite un certain « Mamadou, 30 ans », qui révèle « avoir encaissé 100 000 euros après avoir convaincu des proches de voter Dassault et/ou Bechter ». Le témoin fournit des éléments bancaires : il a ouvert un compte chez AXA Banque sur lequel ont été virés 15 000 euros par « Gérard Limat (…), qui a travaillé à la Générale immobilière Dassault, à la société financière Terramaris, chez Falcon Jet Teterboro ». « Mamadou » commence à utiliser le compte, retirant 500 euros par jour.

Sa banque, suspectant un blanchiment, ferme le compte et retourne les 10 000 euros restant à l’envoyeur. S’ensuit une série d’échanges par SMS au terme desquels « Mamadou » exige son solde en liquide et reçoit « 100 000 euros.«  Le témoin affirme que « plus de trente personnes ont touché aux Tarterêts, certains plusieurs fois », ajoutant que « moi et mon équipe, on a fait 50 voix ».

Via : Le Monde.fr

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http://www.leparisien.fr/images/2010/09/04/1055212_Me-Georges-Kiejman-avocat-de-Mme-Bettencourt.-(Photo-AFP).jpg

Georges Kiejman, l’avocat de Liliane Bettencourt, est suspecté de « délit de soustraction et dissimulation de documents de nature à faciliter la recherche des preuves, et ce, en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité« ‘ selon une information publiée par Marianne jeudi 14 octobre.

La présidente de la 15e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez a adressé un courrier le 11 octobre à Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, dans lequel elle fait par des ses soupçons. Marianne affirme avoir pris connaissance de ce document.

Les éléments proviennent du compte-rendu de l’audition le 8 octobre dernier de Nada David qui travaille pour Liliane Bettencourt.

Via :  Nouvel Obs.com

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L’amitié, c’est simple comme un coup de fil. Lorsqu’Eric Judor se retrouve placé en garde-à-vue pour avoir été pris en flagrant délit d’achat de cocaïne à un dealer, le 12 avril dernier, il aurait tout de suite songé à son ami Pierre Sarkozy.

Aux policiers qui lui demande le numéro de la personne à contacter, il aurait tout naturellement transmis celui du fils du chef de l’Etat, révèle Le Point. Après plusieurs heures passées en cellule, «le chef de la brigade des stups est venu en personne pour que le comédien puisse récupérer son téléphone et être immédiatement entendu», précise l’hebdomadaire.

Son audition terminée, Eric Judor aurait pu quitter sa cellule. Contrairement à son dealer, note Le Point.

Via : 20 Minutes.fr

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Après avoir annulé la réélection du sénateur UMP Serge Dassault (propriétaire du figaro, ndlr), le Conseil d’Etat a confirmé mercredi l’annulation de l’élection de son successeur Jean-Pierre Bechter (bras droit de serge dassault, ndlr). Les magistrats sont allés dans le sens du tribunal administratif de Versailles qui avait décidé l’annulation du scrutin le 26 mars dernier. Les Corbeil-Essonnois devront donc se rendre une nouvelle fois aux urnes, la troisième fois depuis mars 2008.

A cette date en effet, l’industriel avait été réélu. Mais des dons d’argent en liquide ont jeté la suspicion (il est soupçonné d’avoir acheté des votes, ndlr). La justice a donc annulé le scrutin et déclaré inéligibles Serge Dassault et Bruno Piriou, les deux têtes de listes, pour un an. Le second vote a donc été emmené par Jean-Pierre Bechter en septembre-octobre 2009. Ce dernier est arrivé en tête, avec 27 voix d’avance sur 10.000 bulletins déposés.

Cette fois-ci, pas de billets, mais un nom. L’opposition a en effet déposé un recours, arguant que seuls les noms des candidats devaient figurer sur les bulletins de vote. Or, Jean-Pierre Bechter était présenté comme « secrétaire général de la fondation Serge Dassault« . « Le Conseil d’État a estimé qu’une telle mention était bien de nature à semer le doute dans l’esprit de certains électeurs, compte tenu de la place occupée par Serge Dassault dans le paysage politique local, et plus particulièrement dans ce scrutin municipal« , explique l’institution dans un communiqué de presse. Un nouveau vote devra donc être organisé. Mais alors la période d’inéligibilité de Serge Dassault sera écoulée

Via : Le JDD.fr

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Une nouvelle plainte a été déposée lundi dans l’affaire Wildenstein, révèle le site Mediapart, mardi 21 septembre. L’avocate de Sylvia Wildenstein, Me Claude Dumont-Beghi, a déposé en son nom une plainte contre X, notamment pour « trafic d’influence », « corruption active et passive« . L’affaire de fraude fiscale présumée implique un proche de Nicolas Sarkozy, Guy Wildenstein. Elle pourrait aussi embarrasser l’actuel ministre du Budget, François Baroin (UMP), ainsi que son prédécesseur Eric Woerth (UMP). En effet, les ministres n’auraient diligenté aucune enquête fiscale bien qu’ils aient été alertés.

Comme dans le dossier Bettencourt, l’affaire prend sa source dans une querelle familiale. Depuis la mort, en 2001, de Daniel Wildenstein, un célèbre collectionneur et marchand de tableaux, les héritiers se disputent la succession. Sa veuve, Sylvia Wildenstein, reproche aux fils d’un premier mariage, Guy et Alec, d’avoir dissimulé une partie de l’héritage dans des paradis fiscaux.

Mediapart souligne que « Guy Wildenstein est une personnalité qui compte dans la galaxie de l’UMP« . Il est en effet délégué de l’UMP pour la côte est des Etats-Unis, chef du groupe UMP à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), membre actif du « premier cercle » et fidèle partisan de Nicolas Sarkozy, pour lequel il a activement fait campagne en 2007.

Via : Nouvel Obs.com

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